Kyoto, Nara & Osaka

Difficile de faire un premier voyage au Japon sans prévoir un passage à Kyoto ! Ancienne capitale du pays, elle regorge de sanctuaires, temples historiques et monuments classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Venus de Kanazawa par le train, nous l’avons explorée durant 3 journées bien remplies avant de filer vers Nara puis Osaka.

 

Deux jours et demi à Kyoto

Nous arrivons à la grande gare de Kyoto en tout début d’après-midi et marchons jusqu’à notre guesthouse sous un ciel menaçant. La récupération des clés s’avère un grand moment ! La “gérante” du moment, complètement perchée, nous a fait taper des barres de rire, à se demander si elle n’était pas sous ecsta 😀.

Le Kyoto ancien

Ceci étant fait, nous partons à l’assaut de la ville nos parapluies à la main (ils s’avéreront bien utiles !) et décidons de crapahuter dans les environs proches, à savoir Gojo et Gion. On trouve plusieurs temples au nord de la gare mais celui de Higashi Hongaji est particulièrement impressionnant. Le quartier de Gion, quant à lui, est un incontournable et l’on comprend pourquoi ! Les ruelles autour du théâtre Gion Corner nous plongent dans le passé et l’on y trouve quelques superbes temples et sanctuaires (Yasui Kompira-gu ou Kennin-ji par exemple). En début de soirée nous nous laissons tenter par le Spectacle du Gion Corner : il s’agit de 6 mini spectacles représentant différents aspects de la culture traditionnelle japonaise. Globalement intéressantes, ces piécettes à destination des touristes sont intégralement en japonais et certaines nous ont laissé quand même bien perplexes ! 🤪🤨 Nous finissons la soirée sur l’autre rive du Kamogawa dans un petit ensemble de rues très mignonnes avec plein de restos et bars, qu’on vous recommande chaudement (on y reviendra d’ailleurs le lendemain soir fêter l’anniversaire de Zoé).

Retour dans le passé dans le quartier de Gion (Kyoto)
Un dragon veille sur le bassin de purification (Kyoto)
Spectacle au Gion Corner (Kyoto)
Cocktails incroyables au Nokishita711 Gin (Kyoto)

Le lendemain nous filons au sud de la ville pour visiter le très touristique Fushimi Inari Taisha, sanctuaire Shintô célèbre pour ses 2 “tunnels” d’innombrables Torii successifs. Il y a beaucoup de monde et une partie du parc est fermée à cause des dégâts provoqués par les ouragans, mais le lieu n’en reste pas moins super chouette. Et oui, clairement, la succession de petits Torii est impressionnante et on ne résiste pas à l’envie de faire notre petite session photo et vidéo comme tout le monde. Autant vous dire qu’il a fallu faire preuve d’un peu d’astuce et de patience pour éviter les touristes asiatiques dans le cadre 😀

Tunnel de Torii au Fushimi Inari Taisha Shrine (Kyoto)
Ruelle au nord de Fushimi Inari (Kyoto)

Journée Marathon

Notre dernier jour à Kyoto débute par une séparation : Zoé et Marion partent découvrir les paysages et plages de Kawazu et Ito tandis que nous avons prévu de finir notre séjour par Hiroshima et Miyajima. Les laissant à la gare, nous attaquons notre journée par la bambouseraie Arashiyama, tout à l’ouest de la ville, qui est très photogénique. Comme souvent (tout le temps ?) il faut venir tôt pour profiter de l’atmosphère, et c’est particulièrement vrai pour cette forêt de bambous gigantesques. À savoir qu’on ne visite pas à proprement parler la bambouseraie, mais qu’on emprunte un chemin qui la traverse, où des centaines de touristes font la queue pour faire les mêmes photos que nous 😁.

Balade dans la Bambouseraie de Arashiyama (Kyoto)

D’un coup de bus local, nous filons ensuite au Pavillon d’or, qui doit sa célébrité à ses dorures et au lac qui l’entoure. Il se trouve au sein d’un parc plutôt agréable à parcourir mais cette petite balade nous ouvre l’appétit. Nous quittons donc les lieux en vague direction du centre-ville (car ce site est excentré et il n’y a rien de particulier autour) et réussissons à trouver un peu par chance un gigantesque resto de sushis sur tapis roulant (le plus grand qu’on ait fait à ce jour ! Vraiment pas cher et franchement bon, on vous le met dans nos bonnes adresses). Bien repus, nous réitérons le transport en bus pour rejoindre directement le nord-est et finir la journée avec le très joli Pavillon d’Argent et la balade le long du Chemin des Philosophes pour revenir vers notre hôtel.

Kinkaku-ji, ou le temple du Pavillon d’or (Kyoto)
Dans les jardns du Pavillon d’Argent (Kyoto)

 

Lâcher de biches à Nara

Nara est une ancienne capitale impériale à moins d’une heure de train de Kyoto, attirant les touristes avec ses temples et anciens bâtiments classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, mais aussi (surtout ?) pour ses biches qui se promènent librement dans la ville. Oui vous avez bien lu ! Le parc de Nara, avec ses 600 hectares, abrite des temples, des jardins, et près de 1200 cerfs sika sauvages qui s’aventurent aussi dans les rues et avenues proches. Autrefois considérés comme divins dans le folklore local, ils sont dorénavant classés comme « Trésor Naturel » par le Japon.  Nul doute qu’il sont également considérés comme l’outil marketing n°1 par l’industrie du Tourisme de la ville ! Il y a un nombre fou de babioles à leur effigie et de nombreux « gâteaux pour cerf » à vendre un peu partout, pour que le badaud puisse faire son selfie en nourrissant un cerf… Joie du tourisme de masse ! Autant vous dire que la vie sauvage en prend un sacré coup ! ça nous a rappelé certains endroits d’Asie avec les singes, où l’on rencontre les mêmes écueils … 😔

Une grosse journée nous permet de voir l’essentiel de Nara : le petit centre-ville et le gigantesque parc. Les temples et pagodes sont beaux mais on doit avouer qu’après 2 semaines à en voir tous les jours, on est un peu moins enthousiasmés, d’autant que le petit crachin qui nous accompagne est plutôt désagréable.. En revanche, il faut bien reconnaitre que voir autant de biches se balader librement ce n’est pas commun ! On ne les a pas nourries, mais on n’a pas pu résister à l’envie de faire quelques sessions photos, et les regarder essayer de voler les sacs de touristes mi-ravis mi-paniqués nous a bien amusé.

Sky fait connaissance avec les locaux (Nara)
Le temple Todaiji Kaidando et son jardin japonais (Nara)

Pour clôturer cette journée bien remplie, nous décidons de tester un bar et trouvons un lieu minuscule au 3ème étage avec une entrée d’appartement, dans l’esprit Tokyoite 😂. Le barman est super sympa, parle un peu anglais et nous fait déguster quelques liqueur et whiskies locaux pour notre plus grand bonheur.

 

Osaka : shopping & découvertes culinaires

L’ouragan des précédentes semaines a fait des dégâts importants sur l’aéroport d’Osaka, provoquant l’annulation de pratiquement tous les vols ! Jebi nous impacte donc une deuxième fois, puisqu’effectivement notre compagnie nous écrit pour nous indiquer que notre avion est annulé et que la seule possibilité pressentie est d’avancer notre départ de quelques jours. On revoit donc le planning et on décide de faire d’Osaka notre base arrière pour ces derniers jours, en se disant qu’on n’est pas à l’abri de nouveaux changements de dernière minute (ce qui se produira d’ailleurs, avec un nouveau décalage).

Osaka est une ville résolument moderne et vivante. Il y a bien quelques temples et jardins traditionnels mais on l’apprécie surtout pour ses innombrables restaurants et bars, que l’on trouve notamment dans les quartiers de Namba et Dotonbori. Sky a d’ailleurs jeté son dévolu le 1er soir sur les Takoyaki, qui sont LA spécialité de la ville : il s’agit de boulettes de poulpe servies bouillantes par barquette de 6 ou 10 avec différentes sauces. Ce n’est pas de la grande cuisine, mais c’est plutôt sympa et parfait comme petit snack 😜.

La sobriété de la rue Dōtonbori (Osaka)

L’autre met que l’on tenait absolument à goûter était le fameux Bœuf de Kobe, réputé comme étant l’un des meilleurs du monde. Selon le folklore, les éleveurs japonais les nourrissent à la bière et les massent sur un fond de musique classique pour avoir une viande extrêmement tendre. Bon, on doute de la véracité de cette histoire mais ce qui est sûr, c’est que la race de Kobe est extrêmement contrôlée et ancienne. Chaque bœuf a un pédigrée et ils sont uniquement élevé au Japon, en nombre relativement limité puisqu’il n’y a pas de croisements avec d’autres races. Il en résulte une viande franchement rare et très chère en dehors du Japon (dans les 500€ le kilo à Paris…). Kobe se trouvant juste à côté d’Osaka, un grand nombre de restaurants en proposent sur leur carte à un prix plus accessible qu’en France. Nous avons choisi un restaurant spécialisé dans la viande nous pouvoir comparer un Wagyu classique et un Kobe qualité premium… et nous avons préféré le classique, pourtant 5 fois moins cher ! Cela tient au fait que les Japonais aiment la viande très persillée (vous savez, les lignes blanches de gras que l’on trouve sur la viande), à tel point que les morceaux les plus prisés, plus blancs que rouges, resteraient probablement longtemps dans nos rayons français, personne ne voulant manger « ça » 😂. Étonnamment on n’a pas de sensation de gras au palais, elle a un petit goût de noisette et se découpe à la cuillère. C’est bon, mais pas suffisamment selon nous  pour la mettre sur le podium de la viande de bœuf. Qu’en est-ce qu’on mange une bonne entrecôte ? 😜

Préparation de wagyu et de boeuf de Kobe, dans un resto à viande d’Osaka

En dehors de ces deux expériences culinaires, nous avons profité de la ville pour faire un peu de shopping, ramener des souvenirs, tester quelques bars et réviser tous les classiques de la cuisine japonaise dans les différents restaurants qui emplissent les rues avant de quitter le pays. Ces derniers jours à Osaka furent donc parfaits pour se poser un peu et nous préparer à notre retour en France après 1 an de voyage !

La porte Chumon à Shitennoji (Osaka)
Balade dans le Osaka traditionnel (Gensandaishido, Osaka)

Next Step

Au milieu de notre séjour à Osaka, nous avons fait des Aller-Retour en Shinkansen (le TGV japonais) : vers Himeji tout d’abord, puis vers Hiroshima et Miyajima.

 

Nos bonnes adresses

Kyoto

Villa Court Karasuma Nanajo : Studio complet, bien placé car proche de la gare. Très bon rapport qualité prix et très propre (3200¥ la nuit)

Ginjo Ramen Kubota : Super bons ramens dans un petit resto avec quelques places au bar. Commande au distributeur, environ 800¥ le plat)

Gyoza ChaoChao : Excellents gyoza, pas mal de choix et très bon rapport qualité prix. Environ 450¥ les 6, et plateau de 15 gyoza à 1000¥

Hamazushi : Très bon convoyeur géant avec beaucoup de choix, et vraiment pas cher (100¥ la paire de sushi en moyenne)

Nokishita711 Gin : Cocktails incroyablement beaux et bons ! La déco est vraiment sympa et le barman étonnant

Nara

Oak Hostel Nara : Auberge de jeunesse aux allures d’hôtel luxueux, très bien placé entre la gare JR et le parc, et proche des rues commerçantes. Thé et café à dispo, très bon rapport qualité/prix (3400¥ la chambre double avec sdb)

Surugamachi Okonomiyaki : Excellents Okonomiyaki (800¥ environ) préparés sur la plancha par une adorable cuisinière. Elle note sur une mappemonde la provenance de tous ses clients !

ChillOut : super petit bar au 3ème étage. Le barman est vraiment très sympa et parle anglais.

Osaka

Komeda Ramen : bon petit ramen vraiment pas cher (300¥ environ)

Men No Kuni : Très bon ramens d’Hokkaido, bon rapport qualité prix

Marutako Takoyaki : Takoyaki en mode street food, très fréquenté par les locaux

Rock Bar Cherry Bomb : Petit mais bonne ambiance, fréquenté par pas mal de non japonais apparemment

POI dans MapsMe

Comme pour chaque pays, vous pouvez récupérer sur cette page toutes nos adresses et repérages dans un fichier à importer directement dans MapsMe 😊

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