Après notre périple en bus, nous arrivons à Tupiza, qui sera notre point de départ pour le Salar. La ville a vraiment très peu d’intérêt mais les montagnes environnantes sont incroyables !
Tupiza, le Far West bolivien
Lorsque nous arrivons enfin à Tupiza après ces sept heures de bus, les paysages sont tout aussi beaux que sur notre trajet ! La ville est entourée de magnifiques montagnes rouges ou grises, selon les minéraux présents. Les sols sont d’une grande richesse (or, argent, cuivre, plomb, étain et d’autres encore) et les petits villages miniers pullulent un peu partout. La majorité des gens vivent de l’extraction de minerais, ainsi que de l’agriculture. Le tourisme, peu intense, est majoritairement français dans ces contrées.
Nous profitons de deux jours sur place pour visiter les montagnes à pied et à cheval pour une balade dans ce décor de Far-West complètement inattendu, et qui tranche avec ce qu’on a vu auparavant !
Nous explorons à pied ce désert incroyable, rouge, parsemé d’énormes cactus et de roches découpées au cordeau (sans Charlotte, qui est tombée malade et profitera de ce stop pour se reposer avant notre départ en 4×4). Nous sommes à 2800 mètres d’altitude, chaque effort se ressent et le soleil tape dur !
Le lendemain, nous sommes partis pour 3h de randonnées à cheval dans un décor de cinéma ! Notre guide nous fait découvrir quelques-uns des plus beaux spots de la région et nous a raconté des tonnes histoires et légendes qui entourent ce lieu. C’est notamment ici, au début du XXème siècle, que les célèbres hors la loi américains Butch Cassidy et Sundance Kid ont été tués, un peu au nord de la ville. La légende dit qu’une récompense d’un million de dollars sera offerte à qui récupérerait le colt de Butch Cassidy (qui n’existait qu’en 4 exemplaires). On a cherché un moment (ça ne mange pas de pain) mais on n’a pas trouvé non plus 😜
Le lendemain matin, réveil à 6h30 pour un départ à 7h30 pétantes ! Petit hic… on a tous la tête en vrac, un bon début de crève et pas dormi de la nuit. Charlotte va un peu mieux mais le reste de la troupe n’est pas vaillante. Après un petit thé à la coca, ça va un peu mieux… allez hop c’est parti pour ce road trip de 4 jours, loin de la civilisation.
Le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni
Notre guide, Obit (non non ce n’est pas une blague !) nous récupère devant notre hôtel, et nous sommes ravis de voir arriver notre gros 4×4 orange ! On attendait ce moment avec impatience !
Au bout d’une bonne heure de montée et 1000 mètres d’altitude supplémentaires, nous nous émerveillons devant ces paysages désertiques à perte de vue, les lamas et leurs pompons d’oreilles (cette technique permet de reconnaître les bêtes), de jolies lagunes de couleurs différentes et les flamants roses qui tentent de se déplacer sur ces lacs gelés (la nuit, la température ne dépasse pas les 2 degrés !)
Nous continuons de monter, 4000, 4200, 4400, en même temps que le mal de crâne et la fièvre (la petite crève est devenue un état grippal bien corsé)… C’est beau mais c’est vraiment pas facile ! 😅
Nous arrivons dans un mini village pour passer la nuit, et ce n’est visiblement pas ici que nous nous réchaufferons beaucoup ! Le bâtiment est dans son jus et l’eau est glaciale (même pour se laver les dents, ça file la chair de poule 😅). La nuit n’est pas la plus reposante pour la petite troupe mais nous devons reprendre la route à 7h30.
Nous continuons notre parcours, sur la frontière du Chili, jusqu’à presque toucher certaines lignes volcaniques qui constituent la barrière entre ces deux pays.
On roule pas mal pendant ce road-trip et uniquement sur des routes en terre complètement déformées. Les paysages sont fous mais c’est quand même bien fatigant, et avec la maladie, on a du mal à en profiter autant qu’on le souhaiterait, surtout quand on atteint les 5000 mètres d’altitude et que le mal de tête vient vous cisaille les tempes 🤢
On s’émerveille quand même du joli coucher de soleil sur l’immensité blanche du Salar de Uyuni. C’est majestueux cette blancheur à perte de vue. On a l’impression de marcher sur de la neige mais pas du tout ! Les montagnes qui nous entourent à plus de 6000 mètres ne sont que très peu enneigées et la température bien que fraîche est tout à fait supportable. C’est vraiment étonnant comme sensation !
Initialement nous avions prévu de faire l’ascension d’un volcan à 6000 mètres, mais nous ne sommes vraiment pas en forme et on préfère ne pas jouer avec notre santé ! Le mal des montagnes n’est pas à prendre à la légère. Et comme nous avons du mal à identifier ce qui est de l’ordre de la grippe/Covid dont nous souffrons et ce qui correspond aux symptômes du mal d’altitude, on se tient à carreaux 😅
Nous terminons ce périple le 4ème jour par un départ à 5h du matin pour le lever du soleil sur le Salar (mais pas beaucoup plus de sommeil au compteur 😴). Nous parcourons les derniers mètres qui nous séparent du haut de la Isla de Incahuasci. L’air nous manque un peu dans la montée mais nous finissons par atteindre le sommet (en crachant ce qu’il nous reste de poumons 😂)
La vue est splendide et saisissante, on ne regrette pas d’être venus !!
Nos bonnes adresses
Hôtel Butch Cassidy : auberge de jeunesse avec chambres doubles d’un bon rapport qualité prix pour la ville.
Marcelina Restaurant : les pizzas sont tout à fait correctes, et il y a surtout une jolie terrasse dernière le bâtiment pour s’y installer.
El Galeon : Restaurant qui ne paye pas de mine mais plutôt bons avec pas mal de choix de plats plus internationaux, et d’un bon rapport qualité prix.
The Alamo : La cuisine n’est pas exceptionnelle mais la déco « fan de cinéma » est assez incroyable !
Voy Tour : Nous sommes passés par eux pour la visite du Salar.
C’était bien (notre guide était vraiment intéressé par l’histoire de son pays et par la culture et les mythes des différentes ethnies), mais malheureusement nous n’avons pas eu de cuisinière à cause du week-end du 1er mai.
De ce qu’on a pu voir, il n’y a pas beaucoup de différences entre les principales agences, car tout le monde passe par les mêmes étapes.
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